Auteur(s)
François Grünewald
Nom du média
Extrait de l’ouvrage « Déplacés et réfugiés : la mobilité sous contrainte », Lassailly-Jacob V. (ed.), Marchal Jean-Yves (ed.), Quesnel André (ed.)
Pagination
p. 409-429
01/01/1999
Les phénomènes de déplacements de population ont fortement évolué, tant en nature qu'en amplitude, au cours des vingt dernières années (Jacques, 1985, Hocke, 1986). Ayant longtemps pris la forme de migrations irréversibles liées à la dégradation des conditions de vie dans certaines régions (migration des Irlandais vers le Nouveau Monde au siècle dernier, etc.), les mouvements de population ont régulièrement été, au cours de l'histoire, le résultat de conflits : foules fuyant les combats, déplacements forcés sous la menace, mise en esclavage. L'évolution des conflits liés à la guerre froide, puis de ceux qui firent suite à la chute du Mur, a accéléré les mouvements, tandis que les pratiques de « relocalisation » de villages entiers à l'extérieur de zones sensibles (vulnérabilité tectonique, dégradation de l'environnement, lutte contre la défriche-brûlis, bassin à inonder dans le cadre de la construction d'un barrage, etc.) se sont multipliées.François Grünewald
Extrait de l’ouvrage « Déplacés et réfugiés : la mobilité sous contrainte », Lassailly-Jacob V. (ed.), Marchal Jean-Yves (ed.), Quesnel André (ed.)
p. 409-429