Auteur(s)

Cécile Legrix

Définitions, débats

From commitments to action: Progress Report 2016-2017, Charter for Change, juin 2017, 28 p.
Les signataires de la Charter4Change présentent ce rapport sur les progrès accomplis, et les défis rencontrés, dans la mise en œuvre des huit engagements de la « Charte pour le Changement » adoptée lors du Sommet humanitaire mondial en mai 2016 en vue d’une localisation de l’aide. Ces huit engagements concernent les flux financiers et leur suivi ; les partenariats ; le recrutement ; le plaidoyer en faveur des acteurs nationaux ; l’égalité dans la prise de décision; le renforcement des capacités ; une meilleure communication sur le rôle des acteurs locaux.
http://cafod.org.uk/content/download/42149/478066/version/2/file/C4C_ProgressReport_2017_WEB.pdf

Our Voice at Istanbul : Outcomes of a civil society conference, Humanitarian Leadership Academy, Kenya Red Cross, Start Network, mai 2016, 17 p.
Ce rapport reprend les débats ayant eu lieu lors d’une conférence en février 2016 sur le thème de la « Localisation » de l’aide humanitaire. Les participants ont échangé sur la signification même de ce concept et sur la manière de la mettre en pratique grâce à des changements positifs. Ce document présente les résultats des discussions : des propositions d’engagements ; des actions pratiques tirées d’expériences sur le terrain au niveau local ; des études de cas qui montrent ce qui a fonctionné et ce qui n’a pas fonctionné d’après le point de vue des communautés.
http://www.humanitarianleadershipacademy.org/wp-content/uploads/2016/01/Our-Voice-at-Istanbul-Civil-Society-Conference-Report-Low-res.pdf
Résumé, 4 p. :
http://www.humanitarianleadershipacademy.org/wp-content/uploads/2016/01/Our-Voice-at-Istanbul-Civil-Society-Conference-Executive-Summary-Low-res.pdf

Localisation and Locally-led Crisis Response: A Literature Review, Imogen Wall, Kerren Hedlund, Local to Global, mai 2016, 46 p.
Ce document analyse le terme “Localisation”, la différence entre « Localisation » (« localisation ») et « menée localement » (« locally-led »), et montre l’importance d’utiliser correctement les termes. Les auteurs tentent de définir qui sont les acteurs locaux, que signifie soutenir ces acteurs dans la pratique, quels sont les enjeux, ce qui fonctionne sur le terrain. À travers des exemples et des études de cas, les auteurs présentent quelques aspects clés des réponses menées localement.
http://www.local2global.info/wp-content/uploads/L2GP_SDC_Lit_Review_LocallyLed_June_2016_final.pdf

Time to let go: Remaking humanitarian action for the modern era, Christina Bennett, Matthew Foley, Sara Pantuliano, Humanitarian Policy Group, ODI, avril 2016, 84 p.
Malgré les nombreuses réformes qui ont été menées dans le secteur humanitaire ces dernières années, les besoins des personnes affectées par les crises sont loin d’être tous comblés et le système humanitaire semble avoir du mal à s’adapter à de nouveaux contextes. Basé sur quatre années de recherches, ce rapport montre que le système humanitaire a besoin d’un nouveau modèle d’action, ce qui suppose un changement de paradigme vis-à-vis des pratiques actuelles et plus traditionnelles de l’aide. Les auteurs insistent, entre autres, sur l’importance de laisser plus de contrôle aux ONG locales et nationales dans la gestion des crises, d’accepter de nouvelles formes d’aide et de partenariats, que ce soit avec des organisations de développement, des organisations religieuses ou des entreprises du secteur privé. Enfin, le rapport analyse les obstacles qui freinent encore le changement vers l’adoption d’un nouvel modèle d’action humanitaire.
http://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/resource-documents/10422.pdf

One Humanity: Shared Responsibility, Report of the Secretary-General for the World Humanitarian Summit, United Nations, février 2016, 64 p.
Ce rapport est le rapport final du Secrétaire-Général des Nations Unies en vue du Sommet humanitaire mondial qui aura lieu en mai 2016 à Istanbul. Menées depuis trois ans en préparation de ce sommet, les nombreuses consultations ont fait ressortir un profond désir de changement aussi bien de la part des populations affectées que de la part des travailleurs humanitaires. Pour le Secrétaire-Général, des responsabilités partagées par tous doivent être le thème central du Sommet. Les États, les organisations internationales, le secteur privé et la société civile doivent réaffirmer leurs engagements et leurs responsabilités dans les domaines suivant : la mise en place de politiques durables pour prévenir et mettre fin aux conflits ; la défense et le respect des normes internationales qui protègent l’humanité ; la prise en compte de chaque individu en situation de guerre, catastrophe, vulnérabilités et risques en ne laissant personne derrière ; le changement de vie des populations, ce qui implique de passer de l’aide délivrée à la fin des besoins en renforçant les capacités locales, anticiper les crises et aller au-delà des divisions humanitaire/développement ; l’investissement au niveau politique, institutionnel et financier en renforçant par exemple les capacités des systèmes nationaux, les acteurs locaux. Chacun de ces cinq thèmes est détaillé par des recommandations précises.
https://www.worldhumanitariansummit.org/bitcache/5861a3b8dc0a6e280cf0da2f0fae9c6167bd0122?vid=569103&disposition=inline&op=view

A More Dignified and Equitable Humanitarian System: How to Truly Localize Aid, paper prepared by Adeso on behalf of southern NGO network members, 2015, 7 p.
Ce papier de positionnement a été développé par un groupe d’ONG locales, régionales et nationales du Sud ayant l’objectif de mettre en place un réseau d’ONG du Sud et de changer le système humanitaire en plaçant véritablement les populations au cœur du système. Il propose quatre principales réformes pour promouvoir un partenariat plus efficace entre les acteurs locaux et le système humanitaire international.
http://adesoafrica.org/newsroom/newsroom/a-more-dignified-and-equitable-humanitarian-system/?keywords=A+more+dignified+and+equitable+humanitarian+system

Charter for Change: Localisation of Humanitarian Aid, 2015
La charte sur la localisation de l’aide signée par des ONG du Sud et du Nord réaffirme, entre autres, l’importance d’un partenariat consolidé entre ces différentes ONG, la nécessité de financer directement les ONG du Sud ou d’arrêter de sous-estimer la capacité des ONG nationales.
http://charter4change.org/
http://charter4change.org/blog/

 

Relations acteurs internationaux / acteurs locaux

Localisation of Aid: Are INGOS Walking the Talk? Shifting the Power Project, Start Network, novembre 2017, 16 p.
Dans la suite des débats issus du Sommet humanitaire mondial sur la Localisation de l’aide, ce rapport analyse l’action des ONG internationales dans ce sens : les discours sont-ils suivis d’effets ? Quels sont les enjeux actuels, les bonnes pratiques dans les relations entre les ONG internationales et les acteurs humanitaires locaux ? Il en ressort que les ONG doivent améliorer leur partenariat avec les acteurs locaux et nationaux, et adapter leur communication et leur collecte de fonds.
https://start-network.app.box.com/s/1ova6blkv9vwkwq8o6xbdf6o5ig9rkp1

As local as possible; as international as necessary. The role of HR in enabling the localisation of aid response, HHR Europe Conference Report Helsinki, Finland, 20-22 September, CHS Alliance, septembre 2017, 17 p.
Dans la suite des engagements pris dans le cadre du Grand Bargain, la localisation de l’aide pose de nouveaux enjeux pour les responsables de ressources humaines des organisations. Cette publication reprend les discussions d’une conférence ayant eu lieu en septembre 2017 sur ces questions qui portent une attention particulière aux acteurs nationaux et locaux.
http://www.chsalliance.org/files/files/HHR/HHR%20Europe/HHR%20Europe%202017%20-%20report.pdf

Time to Move On: National perspectives on transforming surge capacity, Andy Featherstone, CAFOD, Christian Aid, Tearfund, Islamic Relief Worldwide, janvier 2017, 50 p.
Cette étude s’intéresse à la question du recrutement de personnel d’ONG nationales par des ONG internationales en cas de réponse urgente à une crise. Ce phénomène, qui n’est pas nouveau, peut réellement nuire à la capacité de réponse aux urgences des ONG nationales et locales, et a de sérieux impacts sur leur possibilité de retenir leur personnel qualifié. A travers cette étude, les auteurs ont cherché à identifier de bonnes pratiques de recrutement afin de soutenir les acteurs internationaux pour changer leur approche, renforcer les capacités des ONG nationales, et ainsi participer à l’amélioration de l’efficacité des réponses urgentes du secteur humanitaire dans son ensemble.
https://charter4change.files.wordpress.com/2017/04/time-to-move-on.pdf

Local and international collaboration in urban humanitarian responses: Perspectives from the Philippines, Colombia and South Sudan, Tilly Alcayna, Furat Al-Murani, Working Paper, Urban Crises, IIED, novembre 2016, 36 p.
Le nombre croissant de crises en milieu urbain amène les acteurs humanitaires à adopter de nouvelles approches et à travailler plus étroitement avec les acteurs locaux qui connaissent le contexte. Mais il manque encore une approche systématique. Cette recherche analyse les enjeux spécifiques liés à la collaboration entre acteurs locaux et internationaux en contexte urbain en prenant comme études de cas différents types de crises : Tacloban, Ormoc et Palo aux Philippines suite au passage de l’ouragan Haiyan ; les déplacements de population à Medellin en Colombie ; et Juba au Soudan du Sud qui subit guerre civile et violence. En conclusion, les auteurs recommandent d’améliorer les partenariats en finançant directement les ONG locales plutôt qu’en leur sous-traitant des activités. Ils prônent également une approche holistique en accord avec les programmes locaux humanitaires et de développement.
http://pubs.iied.org/pdfs/10802IIED.pdf

Opportunity Knocks : Realising the potential of partnerships in the Nepal earthquake response, ActionAid, CAFOD, CARE, Christian Aid, Oxfam, Tearfund, novembre 2016, 8 p.
Les six ONG à l’origine de cette publication présentent les leçons apprises de la réponse donnée au tremblement de terre de 2015 au Népal. Elles estiment que la réponse à ce séisme est un modèle à reproduire : dirigée par le gouvernement du Népal et délivrée par les organisations locales, les ONG internationales ont joué un rôle de soutien. Le rapport souligne donc que la communauté humanitaire internationale doit investir davantage dans le renforcement des organisations locales, aussi bien pour la préparation à de futures catastrophes que pour les réponses urgentes à apporter.
Plus globalement, les auteurs souhaitent apporter un soutien pratique aux efforts de Localisation des réponses humanitaires.
https://www.care-international.org/files/files/2016OpportunityKnocksFULLreport.pdf

Humanitarian responses by local actors: Lessons learned from managing the transit of migrants and refugees through Croatia, Maren Larsen, Elma Demir, Maja Horvat, Working Paper, International Institute for Environment and Developement, août 2016, 40 p.
Entre septembre 2015 et avril 2016, 650 000 personnes ont traversé la Croatie pour rejoindre l’Europe provoquant une crise humanitaire d’un nouvel ordre où des milliers de personnes ont eu besoin d’assistance dans un laps de temps réduit et avec des ressources limitées. Ce rapport analyse la gestion de la crise d’un point de vue local et territorial : le rôle des organisations et des autorités locales, les interactions avec les acteurs internationaux, les mécanismes institutionnels permettant une meilleure collaboration entre acteurs locaux, nationaux et internationaux. Les auteurs identifient également les facteurs ayant influencé les capacités de réponse des acteurs locaux comme la mobilité très rapide des migrants, ou encore les décisions prises par le gouvernement concernant la coordination de l’assistance.
http://pubs.iied.org/pdfs/10795IIED.pdf

International and local/diaspora actors in the Syria response: a diverging set of systems? Eva Svoboda, Sara Pantuliano, HPG Working Paper, HOG, ODI, Mars 2015, 31 P.
Ce rapport s’intéresse aux relations entre les organisations locales et internationales en Syrie, des relations souvent tendues face aux problèmes de sécurité et d’accès aux bénéficiaires. Les lacunes de communication ont parfois conduit les ONG à mener des opérations redondantes en parallèle, à se disputer les financements des bailleurs de fonds, tout cela dans un climat de méfiance et au détriment de l’aide apportée.
http://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/odi-assets/publications-opinion-files/9523.pdf

 

Implication des acteurs locaux et des communautés

Emergent groups and spontaneous volunteers in urban disaster response, Environment & Urbanization Journal, J. Twigg, I. Mosel, International Institute for Environment and Development, septembre 2017, 16 p.
Lors d’une catastrophe en milieu urbain, il est courant que des groupes ou des individus participent spontanément aux sauvetages, à la fourniture des secours, au travail d’urgence. Pourtant, même si le besoin de soutenir les compétences de la population locale et des organisations locales lors des réponses aux désastres est de plus en plus reconnu, les acteurs informels sont rarement pris en compte dans les programmes humanitaires. Cet article fait état des connaissances concernant ces activités émergentes dans le monde, leurs impacts à court et long termes, les leçons à retenir pour les pratiques humanitaires en milieu urbain.
http://journals.sagepub.com/doi/pdf/10.1177/0956247817721413

Humanitarian access and local organisations in Ukraine, Veronique Barbelet, HPG Working Paper, ODI, septembre 2017, 32 p.
Ces trois dernières années, le conflit en Ukraine a provoqué près d’1,4 million de déplacements internes, des milliers de morts et plus de 3 millions de personnes en besoin d’assistance humanitaire. Les acteurs aussi bien internationaux qu’Ukrainiens ont soulevé leurs inquiétudes sur le manque d’accès aux populations. Ce rapport analyse le niveau et la qualité de l’accès que les acteurs humanitaires, particulièrement les groupes locaux, ont réussi à créer en Ukraine, les défis posés pour sécuriser ces accès, les stratégies utilisées. Du fait de la présence internationale limitée, l’aide dans les régions non contrôlées par le gouvernement était apportée par les groupes locaux, organisations de la société civile, églises, réseaux individuels et activistes, etc. Mais il se trouve que l’accès en Ukraine s’est révélé être un défi autant pour les acteurs locaux que pour les internationaux.
https://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/resource-documents/11746.pdf

Local communities: first and last providers of protection, Forced Migration Review, Issue 53, Refugee Studies Centre, octobre 2016, 84 p.
Ce numéro de la revue Migrations Forcées a pour thème principal le rôle des communautés locales dans la protection des populations ayant subi, ou étant dans la menace de subir, un déplacement. En effet, ce sont souvent les membres de la communauté immédiate qui fournissent les premières, les dernières, et peut-être les meilleures réponses tactiques aux personnes affectées par un déplacement. Les différents articles analysent les capacités des communautés à s’organiser avant, pendant et après les déplacements afin de protéger au mieux les personnes. Ils s’appuient sur de nombreuses études de cas dans différents pays du monde : Soudan, Colombie, Yémen, Rwanda ou République Démocratique du Congo par exemple.
http://www.fmreview.org/sites/fmr/files/FMRdownloads/en/community-protection.pdf

Localising humanitarianism: improving effectiveness through inclusive action, Steven A. Zyck, Hanna B. Krebs, Humanitarian Policy Group, ODI, juillet 2015, 11 P.
Bien que les institutions nationales et les ONG locales contribuent à améliorer les réponses aux crises, elles sont souvent laissées de côté par la communauté humanitaire internationale qui les utilise plutôt en sous-traitance. Or les populations affectées gagneraient bien plus à ce que les réponses internationales tirent partie des avantages et des complémentarités des différents acteurs, qu’ils soient internationaux, nationaux et locaux. Ce document émet des recommandations pour surmonter les obstacles qui empêchent une action humanitaire nationale et locale plus importante.
http://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/odi-assets/publications-opinion-files/9720.pdf

Missed again: Making space for partnership in the Typhoon Haiyan response, A Featherstone, Actionaid, CAFOD, Christian Aid, Oxfam, Tearfund, septembre 2014, 44 P.
L’importance de travailler ensemble dans l’action humanitaire est maintenant reconnue et mise en avant dans tous les manuels et guides du secteur. Sa mise en pratique sur le terrain est beaucoup plus difficile. Cette étude revient sur l’épineuse question du partenariat humanitaire, en prenant pour exemple la réponse à l’ouragan Haiyan aux Philippines. Après avoir présenté le contexte de la réponse humanitaire (le rôle du gouvernement, de la société civile, des ONG, des réseaux humanitaires), le rapport analyse l’efficacité des partenariats et le rôle des acteurs nationaux dans la coordination et le financement de cette réponse. En conclusion, il revient sur l’importance du partenariat comme pilier central, les échecs des leçons apprises et les défis pour l’avenir.
http://www.alnap.org/resource/12912

How can we better involve national actors in humanitarian coordination? Alnap Webinar Series on Coordination, 22 mars 2016, 72 mn.
Ce séminaire audio s’intéresse au rôle des acteurs locaux, notamment les gouvernements nationaux et les ONG nationales, dans les mécanismes de coordination humanitaire. Les participants sont Angela Huddleston de World Vision International, Xavier Génot, architecte, et Virgine Lefèvre de l’association internationale Amel, Leah Campbell d’ALNAP étant l’animatrice.
http://www.alnap.org/webinar/26
Transcription (19 p.) à l’adresse suivante : http://www.alnap.org/resource/22123

 

Rôle des gouvernements locaux

Urban planning following humanitarian crises: Supporting local government to take the lead in the Philippines following super typhoon Haiyan, E. Parker & al., IIED, juin 2017, 44 p.
Ces dernières années ont vu émerger une prise de conscience chez les organisations humanitaires internationales de l’importance de soutenir les municipalités locales et de collaborer avec elles suite à une crise afin de remettre en place au mieux le fonctionnement des villes. Cette étude s’appuie sur l’expérience d’UN-Habitat dans trois villes des Philippines après le passage de l’ouragan Haiyan. L’agence onusienne a soutenu les municipalités à produire des plans de relèvement et réhabilitation. En revanche, ONU-Habitat n’a pas réussi à assurer un financement à long terme afin de sécuriser la situation des résidents les plus vulnérables.
http://pubs.iied.org/pdfs/10813IIED.pdf

Responding to the Syrian crisis in Lebanon: Collaboration between aid agencies and local governance structures, M. Boustani, E. Carpi, H. Gebara, Y. Mourad, Working Paper, International Institute for Environment and Development, septembre 2016, 44 p.
Ce rapport analyse les mécanismes de coordination qui sont à l’œuvre au Liban dans la gestion de la crise syrienne. Il émet une série de recommandations afin d’améliorer les liens entre les acteurs humanitaires locaux, nationaux et internationaux, et ainsi apporter de meilleures réponses aux réfugiés urbains au Liban, mais aussi dans d’autres pays. Dans le contexte d’une crise urbaine prolongée, ce document montre que seule une forte collaboration avec les autorités locales peut permettre aux humanitaires d’assurer une réponse durable aux besoins des populations.
http://pubs.iied.org/pdfs/10799IIED.pdf

Les autorités locales dans la gestion des crises, Cités Unies France, février 2015, 119 P.
Cette étude explore le rôle de la gouvernance locale dans les zones de crise et dans les pays à États fragiles. Elle est l’aboutissement d’une réflexion menée depuis plus de 17 ans au sein de Cités Unies France. Deux constats paradoxaux ont progressivement fait émerger et ont structuré la réflexion de Cités Unies France à ce sujet : les autorités locales, de par leur proximité et leur légitimité, sont en première ligne lors de l’éclatement d’une crise sur leur territoire ; pourtant, le système humanitaire qui intervient pour soutenir les zones affectées les laisse de côté.
L’expérience accumulée et le constat des limites des systèmes existants ont conduit Cités Unies France à définir une nouvelle approche pour les situations de post-crise qui suivent les périodes d’urgence et qui peuvent, malheureusement, durer dans le temps. Cette publication propose, entre autres, une nouvelle approche que l’on pourrait définir « locale et généraliste » : une aide financière et technique destinée au soutien de la gouvernance locale et urbaine.
http://www.cites-unies-france.org/Les-autorites-locales-dans-la.

Experiences of national governments in expanding their role in humanitarian preparedness and response, Jeremy Harkey, Tufts University, 2014, 96 p.
Ce rapport présente les résultats de quatre études de cas au Salvador, au Mozambique, aux Philippines et en Indonésie. Ces études se sont penchées sur la manière dont ces gouvernements ont renforcé leurs capacités à gérer les catastrophes naturelles. Elles ont analysé les facteurs qui ont fait que les pays se sont décidés à renforcer leur système national, en quoi le processus de renforcement des capacités a consisté, et le rôle des différents acteurs, locaux, nationaux et internationaux.
http://fic.tufts.edu/assets/TUFTS_13118_Humanitarian_response_V3print.pdf

 

Études de cas

La “localisation de l’aide” dans la réponse à l’ouragan Mathieu en Haïti, Nawal Karroum, Groupe URD, décembre 2017, 50 p.
Ce rapport vise à apporter un éclairage sur les avancées et les difficultés rencontrées quant à la localisation de la réponse à Mathieu en Haïti et à alimenter le débat en cours au sein de la communauté humanitaire internationale sur la localisation des réponses aux crises et ses enjeux. Après un premier chapitre permettant de replacer la localisation de l’aide dans le contexte de la réponse à l’ouragan Mathieu en Haïti, le rapport propose une caractérisation des acteurs concernés qui met en évidence les spécificités et les positionnements respectifs de ces derniers vis-à-vis de la localisation. Il explore ensuite les réalités et applications opérationnelles du processus de localisation dans ce contexte précis et explicite enfin les éléments qui sous-tendent le lien entre localisation et résilience en Haïti.
http://www.urd.org/IMG/pdf/LocalisationHaitiReponseMathieu_GURD_2017.pdf

A Fresh Analysis of the Disaster Management Capacity in Iraq, Iraqi Local Organizations and State Agencies’ Capacity to Manage Humanitarian Responses, Ali AlAssaf, Oxfam UK, août 2017, 52 p.
Les besoins humanitaires de la population irakienne sont très importants : le conflit actuel, les déplacements internes, les faibles taux de développement sont aggravés par un manque de gouvernance du pays et une forte corruption. L’auteur de ce rapport a analysé les capacités du gouvernement irakien et des organisations locales de répondre aux besoins humanitaires. A partir de ses conclusions, il émet des recommandations pour créer un système d’urgence humanitaire irakien solide géré au niveau national et local.
http://policy-practice.oxfam.org.uk/publications/a-fresh-analysis-of-the-disaster-management-capacity-in-iraq-iraqi-local-organi-620340

Towards a Localised Humanitarian Response in India, Humanitarian Aid International (HAI), août 2017, 8 p.
Après une présentation générale des mécanismes de financement humanitaire mondiaux actuels, ce document rappelle les engagements pris en 2016 dans le cadre du Grand Bargain et du processus de localisation de l’aide. Puis, l’ONG indienne HAI expose la situation en Inde des ONG locales et nationales, et de leurs financements : elle dénonce le paradoxe entre le rôle primordial de ces ONG lors de catastrophes et la marginalisation dont elles font l’objet auprès des ONG internationales et des bailleurs. Parmi ses recommandations, HAI souhaiterait que les ONG locales soient davantage incluses dans les processus et débats internationaux, et insiste sur le rôle des gouvernements à soutenir la localisation.
https://charter4change.files.wordpress.com/2017/08/towards-a-localised-humanitarian-response-case-studies-from-india.pdf

More than the Money – Localisation in practice, Véronique de Geoffroy, François Grünewald, Réiseal Ni Chéilleachair, Groupe URD, Trocaire, juin 2017, 39 p.
Cette étude vise à approfondir les réflexions sur la localisation de l’aide, s’inscrivant dans la continuité des engagements du Sommet humanitaire mondial, pris notamment dans le cadre du Grand Bargain. Elle se base sur deux études de cas, en Birmanie et en République démocratique du Congo, deux pays qui connaissent des crises humanitaires résultant de conflits internes. Grâce aux recommandations finales, Trocaire souhaite renforcer son partenariat avec les acteurs locaux et partager avec eux les éléments essentiels à l’action humanitaire.
http://www.urd.org/wp-content/uploads/2018/09/More_than_the_money_-_Full_Report.pdf

Towards regionalisation of humanitarian action: Islamic Relief’s involvement in the Transforming Surge Capacity project, Transforming Surge Capacity Project, Go Team Asia, juin 2017, 6 p.
Ce rapport fait partie d’un projet de transformation des capacités d’intervention rapide : 7 ONG internationales se sont regroupées pour tester leur approche collaborative de réponse au niveau régional, en Asie, et favoriser la localisation de l’aide. L’étude de cas présentée ici à travers l’expérience du Secours Islamique montre que les mécanismes régionaux favorisent la localisation, et que ce projet « Surge » facilite les approches régionales pour les interventions rapides en Asie.
https://start-network.app.box.com/s/6h1o10npd4963556qiw02pine783qgdl

What’s the magic world? Humanitarian access and local organizations in Syria, Saleem Haddad, Eva Svoboda, HPG Working Paper, Humanitarian Policy Group, Overseas Development Institute, mars 2017, 37 p.
Depuis le début du conflit en Syrie, il y a six ans, le manque d’accès humanitaire s’est posé comme un enjeu majeur pour les acteurs « traditionnels » de l’aide, à savoir l’ONU, le CICR et les ONG internationales. Ainsi, les acteurs locaux (ONG locales, groupes de la diaspora, conseils locaux et autres) ont été mis en avant, et ont immanquablement rempli le vide laissé par une présence internationale très limitée pour apporter assistance et protection aux populations civiles. Cette étude analyse les stratégies utilisées par les acteurs locaux pour négocier les accès humanitaires, ainsi que leurs dilemmes éthiques et opérationnels pouvant subvenir alors.
https://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/resource-documents/11353.pdf

La localisation de l’aide internationale dans l’agglomération de Tripoli, Nawal Karroum, Groupe URD, janvier 2017, 50 p.
Cette étude permet de faire le point sur la localisation de l’aide au Liban, pays directement touché par les répercussions de la guerre en Syrie. Elle a été menée à Tripoli, deuxième ville du pays, dans le cadre de la crise des réfugiés syriens : le Liban accueille près d’1.5 million de réfugiés syriens sur son territoire, soit presque le tiers de sa population totale. La ville de Tripoli aurait par ailleurs vu sa population croître de 35 à 50 % au cours des cinq dernières années, notamment du fait de l’arrivée de nombreux réfugiés. La Localisation de l’aide fait partie des grands engagements pris dans le cadre du Grand Bargain et, plus largement, du Sommet humanitaire mondial. Faute de définition commune, la localisation de l’aide est ici entendue comme le « renforcement du rôle des acteurs nationaux dans les réponses humanitaires ». Les principales conclusions apportées par cette étude concernent les principes humanitaires, les financements, la visibilité, les résultats, l’importance du « ne pas nuire », le renforcement des capacités, les partenariats et la coordination.
http://www.urd.org/IMG/pdf/19072017_Localisation_de_l_aide_Tripoli.pdf

The challenges of localised humanitarian aid in armed conflict, Ed Schenkenberg, Emergency Gap Series 03, Médecins Sans Frontières, novembre 2016, 27 p.
Pour Médecins Sans Frontières, le débat actuel sur la localisation de l’aide ne tient pas compte des différents contextes humanitaires, et ignore en particulier des enjeux propres aux acteurs locaux en situation de conflit armé. Ainsi, ce document, basé sur l’expérience de MSF dans des pays affectés par un conflit, analyse le rôle des acteurs nationaux et locaux dans l’action humanitaire. Il présente leurs contributions, souvent importantes, mais relève aussi les contraintes auxquelles ils doivent faire face dans certaines situations.
https://arhp.msf.es/sites/default/files/MSF_EGS03_The%20challenges%20of%20localised%20humanitarian%20aid%20in%20armed%20conflict_november%202016.pdf

Localisation in Practice: A Pacific Case Study. What Care and local partner Live & Learn have learned from jointly responding to Cyclone Winston in Fiji, Frederique Lehoux, Live & Learn, Care, octobre 2016, 12 p.
En février 2016, l’ouragan Winston de catégorie 5 a frappé les îles Fidji. Care et son partenaire local, Live & Learn, ont alors décidé d’organiser une réponse commune et locale. Ce rapport présente les résultats de ce partenariat, les facteurs de réussite, les enjeux et les opportunités soulevées. L’intention de l’ONG Care est de soutenir les acteurs locaux afin qu’ils jouent un rôle plus important lors des réponses humanitaires. Cette étude de cas est une contribution au débat sur la localisation de l’aide dans le Pacifique. L’expérience montre ici que lorsque les acteurs nationaux dirigent les opérations, avec le soutien approprié des acteurs internationaux, l’efficacité et la durabilité de la réponse aux catastrophes en sont renforcées.
https://www.care.org.au/wp-content/uploads/2016/10/Localisation-Case-Study-October-2016-13.10.pdf

We know our wounds : National and local organizations involved in humanitarian response in Lebanon, Luz Saavedra, Country Study, ALNAP, ODI, mai 2016, 48 p.
Ce rapport présente le travail de onze ONG nationales et locales libanaises impliquées dans la réponse humanitaire. S’appuyant sur leurs propres témoignages, l’étude a pour objectif de mieux comprendre leurs motivations, leurs stratégies, mais aussi le contexte dans lequel elles agissent et les obstacles qu’elles rencontrent. Ce rapport fait partie d’un travail de recherche plus global d’ALNAP sur la réponse des ONG nationales et locales aux catastrophes et aux urgences. Une autre étude de cas concernant les ONG colombiennes est également disponible à l’adresse suivante :
http://www.alnap.org/resource/22462

 

Le financement de l’aide pour les ONG locales et nationales

Independent Grand Bargain Report, Derzsi-Horvath, J. Steets, L. Ruppert, GPPI, Inspire Consortium juin 2017, 92 p.
Cette évaluation indépendante fait le point sur les progrès menés par les signataires du Grand Bargain un an après son adoption, dont l’objectif général est l’amélioration de la fourniture de l’aide et de son efficacité. Les différents axes de travail ont été analysés et, bien que positifs, les progrès sont assez inégaux. Les travaux les plus actifs concernent la localisation, les programmes monétaires, les exigences en matière de suivi. Beaucoup moins d’avancées ont été rapportées concernant les coûts de gestion, la participation, le système d’affectation des ressources ou le lien humanitaire-développement. Le rapport conclut par des recommandations à l’adresse des signataires afin de continuer à œuvrer dans le sens du changement insufflé par l’adoption du Grand Bargain en mai 2016.
http://interagencystandingcommittee.org/system/files/nn_-_grand_bargain_report_final.pdf

From Grand Bargain to beneficiary: An analysis of funding flows through the humanitarian system, T. Mowjee, L. Poole, B. Willitts-King, HPG Commissioned Report, HPG, ODI, mai 2017, 28 p.
Cette étude est une analyse des flux financiers qui circulent dans le système humanitaire. Elle tente de répondre aux questions suivantes : quelle est la part de financement des bailleurs qui arrive réellement aux bénéficiaires ? Quel est le coût total de chaque étape de la chaîne ? Quel est le volume total de financement utilisé par les partenaires locaux? Quel est le rôle principal de chaque acteur de la chaîne ? Cette analyse contribue aux discussions issues du Grand Bargain sur le financement direct des acteurs locaux et sur l’amélioration de la transparence et de l’efficacité du système humanitaire.
https://www.odi.org/sites/odi.org.uk/files/resource-documents/11588.pdf

The Grand Bargain – A Shared Commitment to Better Serve People in Need, Istanbul, Turkey, The World Humanitarian Summit, 23 mai 2016, 17 p.
Ce rapport intitulé “La Grande négociation”, est un ensemble de réformes visant le financement humanitaire, lancé à l’occasion du Sommet humanitaire mondial. Trente représentants de bailleurs de fonds et d’organisations d’aide humanitaire se sont entendus sur 51 « engagements » destinés à accroître l’efficacité de l’aide d’urgence. Sur dix domaines abordés, deux ont fait l’objet d’un examen plus approfondi : la transparence et le financement des agences d’aide humanitaire locales et nationales. Concernant la transparence, les membres du groupe se sont engagés à « publier des données à jour, transparentes, harmonisées et de grande qualité sur le financement humanitaire d’ici deux ans ». Quant aux ONG du Sud, elles devraient recevoir davantage de financements directs. Les autres domaines concernent : l’aide en espèce, la réduction des doubles emplois et des frais de gestion, l’évaluation des besoins, la participation des populations, la planification et les financements pluriannuels, l’affectation des fonds, l’harmonisation du reporting, le renforcement des échanges entre acteurs de l’aide et ceux du développement.
https://interagencystandingcommittee.org/system/files/grand_bargain_final_22_may_final-2_0.pdf

Too important to fail – adressing the humanitarian financial gap, High-Level Panel on Humanitarian Financing, Report to the Secretary-General, Nations Unies, janvier 2016, 41 p.
Ce rapport est le résultat de sept mois de travail de neuf experts indépendants chargés par le Secrétaire Général des Nations Unies de trouver des solutions pour combler le fossé qui ne cesse de se creuser entre les besoins humanitaires et les fonds disponibles. Le rapport s’articule autour de l’idée d’une « grande négociation », qui établirait de meilleurs modes de collaborations entre les bailleurs de fonds, les agences des Nations Unies et les autres parties prenantes du monde de l’humanitaire. Les recommandations mettent l’accent sur la nécessité d’un dialogue plus soutenu avec les acteurs locaux et nationaux, et sur le besoin d’alléger la bureaucratie et de réduire les inefficacités pour limiter les coûts. Elles préconisent aussi de rapprocher les milieux de l’humanitaire et du développement et de mettre davantage l’accent sur la prévention des crises et la réduction des risques de catastrophe.
https://www.agendaforhumanity.org/sites/default/files/resources/2017/Jul/Too_important_to_fail_addressing_the_humanitarian_financing_gap.pdf

How can donor requirements be reformed to better support efforts to strengthen local humanitarian capacity? Start Network, mai 2015, 9 p.
Basé sur l’expérience d’ONG internationales, ce document présente les enjeux autour du financement des acteurs locaux. Il montre notamment les contraintes des bailleurs qui se révèlent être des barrières au renforcement des capacités locales.
https://start-network.app.box.com/s/5s6m0ghhu4kowxwrsl0ih292camvcq5h

Financing in crisis? Making humanitarian finance fit for the future, Rachel Scott, OCDE, juin 2015, 34 P.
Ce rapport s’intéresse au futur du financement des crises et propose des solutions comme, par exemple, l’anticipation des financements pour les coûts prévisibles, la possibilité de financements à long terme, pour les crises qui durent, et qui permettent ainsi de renforcer la résilience des communautés, l’importance d’aller au-delà des seuls besoins vitaux et de soutenir l’autosuffisance. L’auteur recommande également d’envisager différemment les financements des réponses aux catastrophes et le relèvement, ainsi que les financements des États affectés par les catastrophes, et des acteurs locaux impliqués.
http://www.globalpolicyjournal.com/sites/default/files/OECD%20-%20Making%20humanitarian%20finance%20fit%20for%20the%20future.pdf

Funding of local and national humanitarian actors, Christian Els, Nils Carstensen, Local to Global Protection Initiative, mai 2015, 16 P.
Ce rapport donne une vue d’ensemble intéressante du financement des organisations humanitaires locales. Il s’appuie en grande partie sur des sources comme le rapport 2014 de Global Humanitarian Assistance et les données publiées par le Service de suivi financier (FTS) du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA). Il souligne également les lacunes majeures dans les statistiques. Il observe, par exemple, que le Programme alimentaire mondial des Nations Unies n’a aucune donnée sur la part de son budget humanitaire annuel affectée aux ONG nationales et locales, « même si de telles données pourraient être disponibles après l’activation de son nouveau système de surveillance financière en 2015 ». Un tel manque de transparence reste source d’inquiétude.
http://www.local2global.info/wp-content/uploads/l2gp_local_funding_final_250515.pdf

Future Humanitarian Financing: Looking beyond the crisis, CAFOD, FAO, World Vision, mai 2015, 52 P.
Ce rapport est le résultat de l’initiative menée par plusieurs ONG et organismes internationaux pour réfléchir au futur du financement humanitaire. Il propose un changement fondamental du modèle humanitaire où les acteurs locaux répondraient à la majorité des besoins lors d’une crise et où l’intervention internationale ne serait plus indispensable. Pour cela, les auteurs envisagent une variété beaucoup plus large de bailleurs pour répondre aux coûts de la gestion des risques, des réponses aux crises, ainsi qu’une responsabilité partagée des besoins post-urgence envisagés comme des biens publics communs.
https://futurehumanitarianfinancing.files.wordpress.com/2015/05/fhf_main_report-2.pdf