Auteur(s)
Aurélie Ceinos & François Delfosse
La réduction de l’empreinte écologique de la solidarité internationale est un impératif
La question de l’empreinte environnementale et climatique du secteur de la solidarité internationale peut paraître marginale en raison de la responsabilité minime du secteur par rapport à d’autres secteurs économiques, mais aussi de nos missions sociales, notamment celle impérative de sauver des vies, ici et maintenant. Elle peut également sembler marginale au regard des nombreux risques d’effondrement. Cependant, plusieurs raisons devraient pousser l’ensemble du secteur à plus d’exemplarité. En premier lieu, l’obligation de ne pas nuire, et la nécessaire cohérence entre nos actions de solidarité internationale et nos pratiques parfois potentiellement nuisibles à l’environnement. L’empreinte environnementale du secteur de l’aide doit ainsi être considérée comme un symptôme de notre dépendance aux modes de production thermo-industrielle aujourd’hui indispensables à la mise en œuvre de notre mission sociale1, mais responsables en grand partie des émissions de gaz à effet de serre (GES). Réduire l’empreinte écologique, au-delà de l’impératif de ne pas nuire, c’est donc déjà se préparer à des avenirs plausibles dans lesquels nos modèles d’intervention seront repensés. Dans cette perspective, s’atteler à réduire l’empreinte du secteur dans un scénario de transition énergétique ou même d’effondrement – la descente matérielle et énergétique telle que décrite par Arthur Keller2 par exemple – doit enclencher un cercle vertueux permettant justement de développer de nouveaux modes opératoires, de nouvelles formes de solidarité, ainsi que des capacités de fonctionnement en mode dégradé, moins dépendants des énergies fossiles et des systèmes de production thermo-industrielle.
Travailler sur la réduction de notre empreinte est par conséquent un impératif qu’il faut réfléchir en parallèle des scénarios d’effondrement pour contribuer à limiter – à notre échelle – la probabilité des pires scénarios.
Une trajectoire de réduction drastique est nécessaire
S’il est impératif de réduire à la fois l’empreinte carbone et, plus largement, l’empreinte environnementale (déchets, utilisation des ressources en eau, bois, ciment, et empreinte matérielle au sens large prenant en compte le cycle de vie des biens et, de fait, les ressources matérielles nécessaires à leurs fabrications, notamment en lien avec les industries extractives/minières…), cet article met l’accent sur la réduction de l’empreinte carbone au vu de l’urgence de la situation mais aussi de l’impact global d’une décarbonation sur l’ensemble des activités du secteur.
Réductions massives, urgentes et durables
Alors que les négociations sur le climat se succèdent, les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont de nouveau atteint des niveaux record en 2018 selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM)3 (publié le 25 novembre 2019).[/note], et la crise climatique est déjà à l’œuvre. L’ONU parle d’« une décennie perdue »4 (2009-2019) et cette inaction a des conséquences importantes sur les efforts à fournir pour respecter l’objectif fixé par l’Accord de Paris d’une limitation du réchauffement climatique à 1,5°C. Dans ce but, les pays doivent réduire chaque année de 7,6 % leurs rejets carbonés entre 2020 et 2030 – soit une diminution de plus de moitié en dix ans – et poursuivre leurs efforts pour atteindre la neutralité carbone d’ici 20505. Il s’agit donc d’un effort deux fois plus important que s’ils s’étaient attelés à la tâche dès 2010, et d’autant plus ardu que les émissions ont augmenté en moyenne de 1,5 % par an sur la dernière décennie. Si les pratiques actuelles continuent, l’augmentation de température globale moyenne sera par conséquent supérieure à 4 °C d’ici la fin du siècle.
Ainsi, le risque climatique – outre le « risque physique » induit notamment par la multiplication de phénomènes naturels hors norme – inclut également un « risque de transition » qui découle de l’impératif de limiter les émissions de GES, risque principalement lié à l’usage que nous faisons de l’énergie. Le paramètre « énergétique » a été et demeure un facteur essentiel de développement des sociétés, mais aussi un enjeu crucial en termes de réduction de l’empreinte environnementale de toutes les fonctions des sociétés. Réduire massivement les émissions mondiales de GES pour contenir la crise climatique signifie donc diminuer en proportion la consommation d’énergie d’origine fossile, diminution dont la complexité systémique et multisectorielle doit être soulignée (nous y reviendrons plus bas).
Accumulation et globalité
Une autre raison de singulariser les émissions de GES dans la réduction de l’empreinte écologique du secteur de l’aide a trait aux propriétés physiques des GES. En effet, quels que soient leur source, leur nature et l’emplacement géographique de leurs émetteurs sur la planète, les émissions de GES participent à l’accumulation globale dans l’atmosphère, et donc au risque climatique systémique. En d’autres termes, toutes les activités du secteur de l’aide sont concernées et leurs impacts environnementaux et carbone directs et indirects et à toutes les échelles doivent être pris en compte. Sont ainsi concernés : les modes de transport – du domicile au siège, du siège au terrain –, la chaîne d’approvisionnement et le cycle de vie des produits, la génération et la gestion des déchets, la construction, la réhabilitation ou l’usage de bâtiments, la production et l’utilisation de nourriture ou de biens non alimentaires, la pharmacopée et le matériel médical, la gestion de l’eau, la génération et l’utilisation d’énergie à des fins opérationnelles, ou enfin l’utilisation des technologies numériques de communication et d’information…
La réduction drastique de l’empreinte carbone représente donc à la fois un immense défi d’ampleur systémique et un foisonnement d’opportunités, y compris par effet de levier sur d’autres secteurs (par exemple dans les capacités de négociation avec les fournisseurs, comme le fait par exemple le CICR6), sans oublier encore une fois les autres formes de pollutions environnementales locales, en lien par exemple avec la production de déchets plastiques non recyclés ou d’eaux usées non traitées.
Les étapes vers un secteur de la solidarité exemplaire
Différents domaines d’action sont listés ci-dessous : il ne faut pas les appréhender de façon linéaire, mais en interaction les uns avec les autres, dans l’espoir de générer des boucles de rétroaction positives. Par ailleurs, certains domaines d’action proposés sont interdépendants et/ou mis en œuvre concomitamment.
Construire les arguments, le narratif et les outils de sensibilisation
Alors que de nombreux acteurs du secteur de la solidarité s’engagent ou se sont déjà engagés dans la réduction de leur empreinte écologique, il est urgent de construire un argumentaire commun pour pouvoir rallier l’ensemble du secteur et convaincre en interne toutes les organisations d’aller plus loin au vu de l’urgence. Il s’agit ici de déconstruire les réticences du secteur et de mettre en débat les questions éthiques autour de l’impératif de réduction mais aussi les choix qui vont devoir s’imposer, par exemple en développant des outils de sensibilisation, en écrivant des articles de positionnement, et en développant des études de cas qui démontrent la pertinence et la faisabilité de nouvelles approches intégrant la réduction de l’empreinte environnementale. Il faut ici préciser que cet effort de sensibilisation en interne concerne également les bailleurs de fonds.
Choisir c’est renoncer
Une trajectoire de réduction drastique aura des impacts sur la quantité de l’aide et nécessite un large débat des acteurs pour savoir ce qui est faisable et éthique dans ce cadre. Cependant, il est important de souligner qu’une partie des réductions des émissions (nécessaires mais non suffisantes) pourrait être réalisée sans compromettre la qualité et la quantité de l’aide, notamment des actions liées aux émissions du transport aérien : interdiction des vols courts lorsque des alternatives en train existent, préférence pour les vols directs, meilleure gestion des approvisionnements pour limiter le fret aérien (meilleure planification, pratiques de pré-positionnement, achats locaux…).
Renforcer puis élargir la communauté d’action, structurer et systématiser le partage d’information, d’expertise, de ressources et d’outils pour permettre le passage à l’action
Des actions sont déjà en cours dans de nombreuses organisations. Il s’agit donc de capter, cartographier et documenter les bonnes pratiques déjà à l’œuvre, mais aussi de créer des ponts et un dialogue entre acteurs. Ce travail de partage et capitalisation a notamment commencé au niveau français au sein du Réseau Environnement Humanitaire (REH7) et de la Commission Climat et Développement de Coordination Sud. Au niveau international, on peut citer le travail du Joint Environment Unit (JEU8), fruit d’un partenariat entre OCHA et le PNUE. Cet effort de synergie doit cependant s’accélérer et devrait intégrer des acteurs des secteurs privé et public, à l’échelle internationale, régionale et locale, et bien sûr les organisations environnementales, les universités et les pôles de recherche. À titre d’exemple, les ONG du secteur médical pourraient bénéficier d’un partage d’expérience avec des initiatives telles que les réseaux Global Green and Healthy Hospital et Health Care Without Harm qui sont des sources inépuisables de savoir-faire, et s’avèrent tout à fait reproductibles.
La mobilisation est déjà en cours
Handicap International a développé un « Guide des Pratiques écoresponsables à destination des équipes terrain ».
CARE France et Christian Aid se sont fixés des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
UNOCHA propose également des outils d’évaluation des impacts environnementaux des opérations de secours.
Cette capitalisation doit permettre de produire des études de cas pour documenter et démontrer la faisabilité d’approches déjà existantes et éprouvées, en essayant d’éviter de réinventer la roue ou de multiplier les projets pilote en silo. L’objectif est ici de déconstruire les arguments de la complexité technique et de l’inadéquation de certaines options respectant l’environnement avec une réponse d’urgence effective, mais aussi d’associer le cas échéant des investissements avec la notion de retour sur investissement (mesure d’efficience énergétique en particulier). Même si cela reste dérisoire au regard des enjeux à venir, il s’agit souvent d’un passage obligé au sein de nombreuses organisations pour enclencher des changements d’approches, et il convient d’être pragmatique pour être efficient. Cela pourrait également permettre d’établir un catalogue de bonnes pratiques (BPEO : Best Environmental Practical Options) prenant en compte des critères financiers, techniques et environnementaux. On pourrait y intégrer la notion de risque environnemental résiduel, c’est-à-dire le risque environnemental que l’on estime incompressible au regard de l’impératif humanitaire, mais qui, pour être acceptable, doit pouvoir être mesuré, analysé, documenté et assumé en connaissance de cause, et compensé si possible. Enfin, le principe « appliquer ou expliquer » pourrait être introduit dans l’appréhension du risque environnemental et de l’impact que l’on choisit ou non d’éviter. Le rôle des bailleurs est ici primordial, en ce qu’ils peuvent imposer la prise en compte de tels critères, proposer des mesures incitatives (par exemple, débloquer des fonds pour les frais de structures) ou favoriser et/ou financer ces exercices de partage d’expérience.
À propos de l’« obésité numérique »
« Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre dans le monde, soit davantage que le transport aérien civil. Cette part pourrait doubler d’ici 2025 pour atteindre 8 % du total – soit la part actuelle des émissions des voitures. Tandis que la contrainte climatique impose une baisse drastique des émissions mondiales de gaz à effet de serre dans les prochaines années, le numérique accroît sa consommation d’énergie de 9 % par an […] ». (Source : The Shift Project, 2018) La prétendue « dématérialisation » des pratiques et l’usage grandissant des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) a ainsi un impact on ne peut plus matériel et énergétique, et donc « carbone », à prendre en compte dans les alternatives proposées pour le secteur.
Afin d’agir rapidement et de réduire de manière significative les émissions, cette communauté d’acteurs devrait envisager de mettre en commun des moyens financiers, logistiques et humains. Il s’agit à la fois de penser ensemble les améliorations pour ne pas dupliquer les efforts mais aussi de coordonner et mener des actions conjointes pour limiter notre impact. À titre d’exemple, on peut notamment citer un système d’approvisionnement conjoint visant à limiter les impacts liés aux transports de marchandises, le développement de projets communs visant à diminuer la production de déchets et améliorer leur gestion, la mise en commun des pratiques liées aux ressources humaines visant à capitaliser les bonnes pratiques…
Élaborer une charte environnementale incluant des objectifs chiffrés
Il est primordial qu’un groupe d’acteurs de la solidarité internationale formule un engagement clair, sous la forme d’une charte environnementale, à laquelle d’autres organisations pourraient choisir d’adhérer. Il s’agit ici d’avoir un effet d’entraînement sur le secteur, sans attendre que l’ensemble des acteurs soient prêts à s’engager. A priori, l’adhésion à cette charte se ferait sur la base d’engagements de chaque acteur et, à terme, cette charte pourrait devenir contraignante.
Dans ce domaine, nous pouvons nous référer au modèle du réseau Global Green & Healthy Hospital et à son modèle d’adhésion : toute organisation ou structure médicale peut rejoindre le GGHH en envoyant une lettre d’intention qui indique le soutien de l’organisation au programme du GGHH et/ou son engagement à atteindre au moins deux de ses dix objectifs de durabilité9. Cette adhésion donne accès à une base de données documentaire et technique, ainsi qu’à une plateforme d’échange sur les bonnes pratiques avec les autres membres du réseau. Ces engagements doivent se traduire par une communication proactive afin d’entraîner l’ensemble du secteur et de montrer aux autres secteurs qu’un modèle « alternatif » est possible.
Cette charte devra également inclure des objectifs clairs et une trajectoire de réduction de l’empreinte carbone en accord avec les consensus scientifiques. Pour ce faire, il est nécessaire de prévoir un cadre d’orientation permettant de mesurer les impacts environnementaux majeurs du secteur. Les acteurs doivent en effet pouvoir identifier des axes majeurs de travail et des actions susceptibles d’être mises en place rapidement avec un impact significatif (« quick wins »), cela pour prioriser les actions. Ce cadre doit également permettre de contrôler l’évolution des pratiques et de mesurer l’efficacité des mesures de réduction. Ce point est d’autant plus important qu’une fois traités les « quick wins » (par exemple, la réduction des voyages en avion non nécessaires, pour prendre l’exemple le plus simple), les efforts à consentir seront de plus en plus complexes à mettre en œuvre et nécessiteront de plus en plus d’efforts et de réformes. Cette capacité de mesure est par ailleurs importante pour sensibiliser en interne (générer une réelle prise de conscience des impacts environnementaux), mais aussi pour répondre à un impératif de redevabilité envers les bailleurs, partenaires, employés et populations.
Il faudra également définir le périmètre de l’empreinte carbone du secteur, et assez rapidement l’élargir aux émissions indirectes, correspondant aux émissions indirectement produites par les activités d’une organisation liées à la chaîne de valeur complète de ses activités en amont et en aval. Leur atténuation constitue un pourcentage particulièrement important de l’empreinte et des efforts car il concerne notamment les fournisseurs du secteur. À l’instar du CICR dans ses négociations avec ses fournisseurs pour réduire l’usage d’huile de palme ou l’empreinte en matière première, ou encore pour interdire la distribution de semences et produits OGM, l’engagement du secteur dans des chaînes de production et d’approvisionnement respectant l’environnement (et la dimension sociale) et prenant en compte la totalité du cycle de vie des produits peut avoir un impact systémique et global, au-delà de l’exemplarité recherchée et au-delà du secteur.
Enfin, cette charte pourrait inclure des engagements de compensation pour la part incompressible d’émissions via un programme de compensation respectant des standards reconnus10 ou à travers le versement d’une taxe carbone, en reconnaissant toutefois les risques liés à de telles pratiques, qui doivent être de dernier recours et ne pas être perçues comme un blanc-seing pour ne pas réduire concrètement l’empreinte environnementale. Pourquoi ne pas envisager alors, comme CARE, d’instaurer un système de taxe carbone interne au secteur qui permettrait de financer des activités de mitigation ?
Conclusion
Établir une feuille de route chiffrée et pourvue en ressources dédiées
Les éléments présentés ci-dessus doivent nourrir une feuille de route environnementale, globale et transversale pour le secteur, visant en premier lieu à organiser la transition énergétique, à promouvoir et à mettre en œuvre les meilleures pratiques environnementales, et enfin à réfléchir à nos approches opérationnelles.
Une feuille de route est un cadre d’action et doit décrire des actions concrètes ainsi que les moyens nécessaires à leur mise en œuvre. Elle vient compléter une charte, doit définir les principaux domaines d’action identifiés comme prioritaires pour le secteur comme la gestion de l’énergie et du carbone, les chaînes d’approvisionnement et le gaspillage, le cycle de vie, le transport de personnes et de marchandises, la gestion de l’eau, la gestion de déchets, la conception des projets de construction et de rénovation, le développement organisationnel et la gestion des effectifs, les partenariats et réseaux, ou encore la gouvernance et les finances.
Cette feuille de route constitue surtout la base qui permet de mettre en évidence les opportunités et de coordonner l’action afin qu’un plan de transition puisse être mis en œuvre aux niveaux local, régional, national et international. Une grande partie des mesures proposées se traduirait par une utilisation plus efficiente des ressources humaines et financières de l’organisation. Les investissements nécessaires pour assurer la transition pourraient donc être partiellement compensés par des économies significatives sur le budget des transports ou de l’énergie fossile. Sans compter que le coût de certains produits pourrait fortement augmenter avec la mise en place de taxes carbone.
Enfin, cette feuille de route s’appuierait sur l’ensemble des études de cas et bonnes pratiques capitalisées. Son élaboration et sa mise en œuvre nécessitent le soutien de chacun et c’est seulement en travaillant tous ensemble que nous pourrons rendre le secteur exemplaire. Dans tous les cas, il n’est plus possible d’attendre car cela reviendrait à échouer face au défi qui est devant nous. Fixer un objectif ambitieux (et le remplir) dès 2020 reste donc la seule option ouverte si l’on veut rester sous la barre des +1,5°C.
Aurélie Ceinos – Spécialiste Résilience & Changement Climatique, CARE
François Delfosse – Chef de projet « Feuille de route environnementale », MSF-Suisse
Les opinions exprimées dans cet article sont celles des auteurs et n’engagent ni CARE International ni MSF.
Panneau – camp de réfugiés au Kenya
- Dans leur texte Humanitarianism in the Anthropocene, Sverre Molland et Darryl Stellmach décrivent « l’action humanitaire [comme] une réponse industrialisée à la souffrance. Les mêmes outils et techniques que ceux utilisés par le capitalisme mondial permettent également l’action humanitaire : chaînes d’approvisionnement transnationales, administration, médias et communications mobilisent le personnel et les matériaux dans des endroits lointains ». Disponible à l’adresse suivante : http://somatosphere.net/2016/08/humanitarianism-in-the-anthropocene.html
- Arthur Keller est ingénieur en aérospatiale de formation aujourd’hui spécialisé dans le domaine des vulnérabilités des sociétés humaines et des stratégies de transition écologique et de résilience.
- La tendance à la hausse se poursuit : les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint de nouveaux sommets en 2018. Cf. https://public.wmo.int/fr/medias/communiqu%C3%A9s-de-presse/la-tendance-%C3%A0-la-hausse-se-poursuit-les-concentrations-de-gaz-%C3%A0-effet
- https://www.unenvironment.org/news-and-stories/story/lost-decade-climate-action-hope-emerges
- Rapport sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions 2019, PNUE, 26 novembre 2019 (disponible sur : https://www.unenvironment.org/fr/resources/rapport-sur-lecart-entre-les-besoins-et-les-perspectives-en-matiere-de-reduction-des). Voir aussi le Communiqué de presse du GIEC, 8 octobre 2018 : https://archive.ipcc.ch/pdf/session48/pr_181008_P48_spm_fr.pdf.
- https://www.icrc.org/en/document/sustainable-development-icrc
- https://www.urd.org/fr/reseau/reseau-environnement-humanitaire/
- www.ehaconnect.org
- Les dix objectifs en sont les suivants : 1. LEADERSHIP : Prioriser la santé environnementale ; 2. PRODUITS CHIMIQUES : Remplacer les produits chimiques nocifs par des produits plus sûrs ; 3. DÉCHETS : Réduire, traiter et éliminer en toute sécurité les déchets médicaux ; 4. ÉNERGIE : Mettre en œuvre l’efficacité énergétique et la production d’énergie propre et renouvelable ; 5. EAU : Réduire la consommation d’eau des hôpitaux et fournir de l’eau potable ; 6. TRANSPORT : Améliorer les stratégies de transport pour les patients et le personnel ; 7. NOURRITURE : Acheter et servir des aliments sains, cultivés de manière durable ; 8. PRODUITS PHARMACEUTIQUES : Gérer et éliminer les produits pharmaceutiques en toute sécurité ; 9. BÂTIMENTS : Soutenir la conception et la construction d’hôpitaux « verts » et sains ; 10. ACHAT : Acheter des produits et des matériaux plus sûrs et plus durables. (Voir : https://www.greenhospitals.net/sustainability-goals/).
- United Nations-Carbon offset platform, UN certification of emission reductions, https://offset.climateneutralnow.org/uncertification
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