Financé par

Agence Française de Développement et Union européenne

Présentation du projet

Le projet « Vil Nou Pi Bèl – Pour une ville inclusive, durable et résiliente face aux catastrophes naturelles » se décompose en différents types d’activités, qui ont été menées par plusieurs partenaires sur une durée de 3 ans.

Il s’agit notamment de renforcer la gouvernance locale, de favoriser une approche participative et inclusive de la Gestion des Risques et des Désastres (GRD) et de l’aménagement du territoire ; d’améliorer l’habitat, les services et équipements de base de la ville ; et enfin de redynamiser l’économie.

Sa position géographique dans le bassin de la Caraïbe rend la ville de Jérémie extrêmement vulnérable aux aléas naturels (séismes, ouragans, tsunamis et pluies diluviennes entrainant inondations, éboulements et glissements de terrains). Le manque de gestion de l’environnement amplifie l’impact des phénomènes climatiques. La pauvreté chronique des populations, aggravée par les fréquentes catastrophes, ne permet pas aux plus démunis de développer un niveau minimal de résilience pouvant garantir leur intégrité physique et améliorer leur situation tant économique que sociale. La planification urbaine de la ville de Jérémie est aussi insuffisante et la gestion territoriale inadaptée à la pression démographique actuelle. Ces quelques premiers éléments de contexte déterminent le choix de cette zone pour lancer ce cas d’étude.

 

Le travail du Groupe URD en tant que partenaire d’apprentissage

Le Groupe URD connait bien cette zone et ses enjeux de résilience, notamment suite à diverses évaluations et l’Observatoire des pratiques de l’aide qu’il y a tenu de 2012 à 2015.

Sa contribution à Vil Nou Pi Bèl s’est traduite par un appui régulier au suivi et à l’évaluation pour garantir la qualité du projet, et un appui au pilotage, donc à la prise de décisions opérationnelles.

Un des axes prioritaires fut le renforcement organisationnel des structures locales (sur des thèmes tels que la gestion de projet et gestion financière, la structuration de groupes, la gestion des conflits, mais aussi l’éducation à l’environnement et la gestion des risques de désastres), via des diagnostics organisationnels des OSC locales, des formations et des ateliers participatifs d’échanges de pratiques.

Une étude sur la rénovation du patrimoine et une formation sur le sujet ont permis l’élaboration d’un dossier technique en appui à la réhabilitation de ressources patrimoniales.

À travers des évaluations (EIMS), recherches opérationnelles, formations, événements, campagnes de sensibilisation et réunions de coordination multi-acteurs, le Groupe URD a donc veillé à l’adaptabilité du projet en fonction de l’évolution du contexte et au gré des besoins émergents.

Réalisé par

VL
Valérie Léon

Chargée de recherche et d’évaluation (depuis 2012)