Financé par
USAID, Irish Aid & UKAID
Le sujet de cette étude a été principalement motivé par les analyses post-séisme des causes sous-jacentes de la catastrophe du 12 janvier 2010 en Haïti, à savoir les vulnérabilités environnementales du pays, les faiblesses institutionnelles de gestion de la ville, le non aménagement du territoire ou encore l’informel comme seule règle de l’urbanisation.
Ce travail s’est appuyé sur trois études de cas :
- Canaan, ou la naissance d’un quartier ex-nihilo
Canaan est un cas intéressant à plusieurs égards, car son statut n’est toujours pas clairement défini tandis qu’il abrite aujourd’hui plusieurs dizaines de milliers de personnes sur une vaste étendue inhabitée avant le séisme. Peu de littérature existe aujourd’hui sur ce quartier construit ex-nihilo et c’est la raison pour laquelle il nous a semblé important de proposer notre lecture de la situation. - Morne L’Hôpital ou l’histoire d’un déni collectif
Morne-Hôpital en raison de sa localisation et des risques afférents d’inondation de la ville, de sa topographie et de son importance géologique, recouvre des enjeux environnementaux vitaux. - Bristout-Bobin
Les quartiers Bristout et Bobin vivent une situation environnementale difficile qui ne s’est guère améliorée près de trois ans après le séisme du 12 janvier 2010. Il s’agit des zones où vivent des populations parmi les plus pauvres de la grande région métropolitaine de Port-au-Prince. En plus du manque d’infrastructure et de service public, de la privation et de l’enclavement, ces populations sont victimes d’une attitude de déni de réalité de la part des autorités publiques.
Il a permis d’étudier les effets de la stratégie nationale de la reconstruction sur l’environnement.