Territoire aux frontières traditionnellement poreuses qui s’étend sur les quatre États riverains du lac (Cameroun, Niger, Nigeria, Tchad), la région du lac Tchad est devenue depuis une dizaine d’années le foyer d’une crise majeure qui plonge ses racines dans une pluralité de causes, et qui ne saurait être lue uniquement sous le prisme d’une crise sécuritaire. De nombreux facteurs d’ordre économique, sociologique, climatique, etc. entrent en jeu. Cette étude coordonnée par Johanna Baché vise à mieux comprendre ce contexte et l’origine des tensions actuelles et à venir, à identifier les mécanismes endogènes de prévention et de résolution de conflit et l’impact que la crise a eu sur leur efficacité, et enfin, à recenser les dispositifs de consolidation de la paix et de renforcement du dialogue existants.
Cette étude a comme objectif de permettre aux équipes du projet RESILAC d’identifier les mécanismes endogènes de prévention, médiation et résolution de conflits afin de définir les stratégies de renforcement face aux nouveaux conflits dans les territoires d’intervention du projet.
- Analyser la nature et les causes des conflits/facteurs de tensions en cours dans les zones d’intervention.
Identifier les mécanismes endogènes aux niveaux communautaire, local, national et régional de prévention, médiation et résolution de conflits. - Recenser les dispositifs locaux, nationaux et internationaux visant la consolidation de la paix et le dialogue dans les zones d’intervention.
- Soutenir la prise de décision agile.
Pour rappel, le projet RESILAC, « Redressement Économique et Social Inclusif du Lac Tchad » a été lancé en décembre 2017 pour une durée de 4 ans. Il vise un redressement économique et la reconstruction du tissu social dans la région. Le Groupe URD fournit un appui technique et assure le volet suivi/capitalisation/apprentissage.
Supervisé par
Réalisé par
Chargée de recherche, évaluation, formation (depuis 2013)