Financé par
Centre de crise du MAEE
Plusieurs questions étaient posées, notamment sur les possibles évolutions de la situation et des besoins et sur les pistes d’allocation des ressources disponibles pour une utilité optimale. La mission a été menée en relation permanente avec l’ambassade de France à Abidjan et en étroite coordination avec les missions de l’UNDAC, de la DG ECHO et de la Coopération suisse qui se déroulaient au même moment. Une attention particulière a été portée à la consultation des autorités nationales (ministère de la Santé, de l’équipement et de
la Salubrité) ainsi qu’avec leurs institutions spécialisées (SODECI, Centre national de Transfusion Sanguine, Pharmacie la Santé Publique). Un certain nombre d’agences des Nations unies (BCAH/OCHA, UNICEF, OMS, FAO) et d’ONG (ACF, Handicap, MSF, MDM, MEDAD, Solidarités,) ainsi que le CICR, ont été rencontrés.
Les questions des actions civilo-militaires et de la décontamination des zones de combat ont été discutées avec LICORNE. La mission a visité les différents quartiers de la ville sauf Yupugon, qui reste encore trop actif
militairement.
Les chiffres étaient rares avant la crise. Les données fiables après la fin des combats sont rarement à jour et souvent peu précises. On ne sait pas combien de gens habitaient à Abidjan à la veille du conflit ; on ignore combien ont réellement fui et combien sont revenus. Le présent rapport présente ainsi peu de chiffres et l’analyse se base prioritairement sur des données qualitatives récoltées à travers les entretiens et des observations directes.