Climat et crise – que devons-nous savoir pour améliorer la réponse à un avenir inconnu ?
Le changement climatique a déjà des effets profonds sur la localisation, l’ampleur et la nature des crises nécessitant des interventions humanitaires : des effets qui vont s’accroître de manière significative (bien qu’à un rythme imprévisible) au cours des 10 à 20 prochaines années. En particulier, le monde connaîtra : une augmentation des inondations dans les zones urbaines ; une multiplication des sécheresses entraînant une insécurité alimentaire régionale généralisée ; des cyclones d’une intensité et d’une fréquence accrues, prenant des trajectoires anormales ; des incendies de forêt d’une ampleur accrue ; des vagues de chaleur ; et un nombre accru d’urgences de santé publique. S’il est plus difficile de prévoir le comportement humain face aux changements environnementaux, il est aussi fort possible que ces conditions entraînent une augmentation significative des niveaux de conflit et de migration humaine.
Face à l’éventail de crises liées au changement climatique et à la difficulté de prévoir ses effets futurs, il est essentiel, pour les acteurs humanitaires, de tirer les leçons des réponses aux crises précédentes et de déterminer celles qui restent pertinentes pour la nouvelle échelle et le nouveau type de catastrophes auxquelles ils sont confrontés.
Déroulé de la session
Cette session se tiendra le 27 avril 2021 sur Zoom de 13h à 14h (11:00-12:00 UTC) et sera animée par ALNAP, le Groupe URD, All India Disaster Management Initiative, et Climate and Humanitarian Crisis Initiative.
Liée à un travail de recherche en cours sur l’adaptation de l’action humanitaire au changement climatique, elle explorera deux questions principales :
- Que pouvons-nous savoir sur des événements sans précédent ? Comment pouvons-nous recueillir des données probantes utiles sur des choses qui ne se sont pas produites ?
- Quelle est la portée de l’impact du climat sur l’action humanitaire ? Que devons-nous savoir pour comprendre l’ampleur d’un sujet qui « change tout » ?