Alors que le Népal se redresse doucement suite au tremblement de terre de 2015, les interactions entre les secteurs économiques et agricoles d’une part et celui de la reconstruction de l’habitat d’autre part sont extrêmement fortes. Les capacités d’auto-financer une partie de la reconstruction sont en effet essentielles à la prise en compte des normes antisismiques imposées par le gouvernement. Une nouvelle mission de terrain, suivie par une conférence avec les partenaires népalais de la Fondation de France, permettront de poursuivre le processus d’apprentissage collectif entamé juste après les séismes d’avril-mai 2015.
Les liens entre capacités économiques et reconstruction post-désastres commencent à être mieux compris et le travail de capitalisation démarré par le Groupe URD en 2016 pour la Fondation de France contribue à cette connaissance, devant permettre d’orienter les futures réponses de la FdF dans des situations similaires. Ceci s’inscrit dans un dialogue entre les deux institutions entamé suite à l’ouragan Mitch il y exactement 20 ans.