Le 6 février 2023, à 04:17 TRT (01:17 UTC), un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le sud et le centre de la Turquie ainsi que le nord et l’ouest de la Syrie. L’épicentre était situé à 37 km à l’ouest-nord-ouest de Gaziantep. Le tremblement de terre avait une intensité maximale de XII (extrême) selon Mercalli autour de l’épicentre et à Antakya. Après des répliques régulières, il a été suivi d’un second séisme de magnitude 6,4 le soir du 20 février, frappant Hatay à 20h04 , avec pour épicentre le district de Defne.
De nombreux bâtiments de la province se sont effondrés, y compris des bâtiments partiellement endommagés par le premier tremblement de terre mais encore debout. Les tremblements de terre ont touché entre 13 et 20 millions de personnes : plus de 50 000 personnes ont perdu la vie, plus de deux millions de personnes ont été évacuées vers d’autres provinces ; 1,5 million d’entre elles vivent encore sous des tentes et 300 000 dans des conteneurs.
Très vite, le Groupe URD s’est mobilisé pour produire un premier document de capitalisation et de recommandations aux acteurs dans l’action. La catastrophe faisait une nouvelle fois écho à de nombreuses leçons apprises dans des contextes post-séismes similaires tels qu’en Haïti, au Liban ou encore au Népal.
Puis, en mars-avril 2023, avec le soutien de CARITAS Luxembourg, le Groupe URD a conduit une première mission d’évaluation et d’appui.
Un an après la catastrophe, une nouvelle mission du Groupe URD est prévue en Turquie, avec pour objectif de faire le point sur la situation, et surtout de renforcer les capacités de l’ONG turque SGDD-ASAM à mieux répondre aux risques et désastres en Turquie.