D’importants progrès ont été constatés par rapport à des engagements spécifiques et dans un certain nombre de secteurs, en particulier les transferts monétaires, la dite « révolution de la participation », ainsi que la planification et le financement pluriannuels. Des progrès ont également été accomplis pour l’intégration du Genre en tant que question transversale, et les signataires s’accordent à reconnaître que la Grande Négociation joue un rôle de catalyseur pour le changement institutionnel ainsi qu’à l’échelle du système.
Toutefois, les progrès par rapport aux engagements individuels et aux axes de travail sont inégaux en 2017, en partie en raison des défis pratiques et politiques sous-jacents, comme : un manque de clarté sur l’objectif final collectif ; l’ampleur et la portée des 51 engagements ; des points de vue divergents sur la façon dont la Grande Négociation devrait se rapporter aux opérations au niveau des pays ; et un manque de leadership et d’engagement visibles au niveau politique.
Afin de rester sur la bonne voie pour respecter ces engagements, le rapport propose six recommandations. Dans l’ensemble, la Grande Négociation doit devenir plus agile, plus ciblée, plus pragmatique et plus adaptée à l’environnement de l’aide au sens large dans lequel elle opère.