Il s’agira ainsi d’en tirer des enseignements et de dégager de bonnes pratiques et des conseils pragmatiques afin d’éclairer les futures décisions relatives à mise en œuvre du programme actuel et à la conception du prochain programme de pays.
Le Sénégal qui figure parmi les pays les moins avancés, est classé 163e sur 187 selon le Rapport sur le développement humain de 2014. Des actes sporadiques de violence et de banditisme en Casamance naturelle continuent de nuire à l’agriculture locale, l’emploi, le commerce et le transport dans trois régions. Comme d’autres pays du Sahel, le Sénégal est affecté par des chocs climatiques récurrents, des déficits de production alimentaire et la volatilité des prix. Le pays a été confronté à des crises alimentaires à répétition au cours des dernières années, le plus récemment en 2007-2008 et 2012. En dépit des efforts pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), les prévalences d’insécurité alimentaire et de la malnutrition restent toujours élevées dans plusieurs régions. Les ménages vivant en milieu rural sont les plus affectés. La scolarisation demeure aussi une préoccupation. Le programme de pays (2012–2016) vise ainsi, à travers diverses composantes, à répondre aux besoins des populations locales dans différents secteurs et renforcer les capacités nationales au niveau central et local.
Il s’agit de la 4e évaluation réalisée en partenariat avec l’IRAM suite à :
- L’évaluation à mi-parcours du Programme Pays mis en place par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Burkina Faso ;
- L’évaluation à mi-parcours du Programme Pays mis en place par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) au Ghana ;
- L’évaluation à mi-parcours de l’intervention prolongée de secours et de redressement (IPSR) du PAM au Niger.