L’année 2015 a été une année riche en évènements internationaux qui ont marqué des évolutions importantes sur des sujets comme la gestion des risques et catastrophes avec la Conférence de Sendai et la COP21 à Paris, ou encore le financement du lien entre urgence et développement avec la conférence d’Addis-Abeba. Le Groupe URD a été très engagé sur ces dossiers, avec notamment une implication forte au niveau français, avec l’AFD, le MAEDI et le ministère de l’Environnement, au niveau européen auprès de la DG ECHO et de DEVCO, et au niveau onusien auprès d’OCHA, du PNUD et dans les travaux préparatoires du Sommet humanitaire mondial.
L’équipe est évidemment restée très impliquée auprès des acteurs de terrain, à la fois via des formations, des évaluations, mais aussi la production d’outils et de méthodes. On notera notamment une participation active dans le développement du CHS et de ses outils, sur la base des éléments clefs du COMPAS Qualité. Nous sommes heureux de voir l’accueil très favorable qui lui est réservé et restons mobilisés auprès de nos partenaires pour accompagner son application dans les pratiques des acteurs de l’aide.
Sur le terrain, nous nous sommes partiellement désengagés d’Haïti et avons fermé l’Observatoire, après cinq ans de travaux approfondis sur cette crise qui aura été pleine d’enseignements pour le secteur, tout en gardant néanmoins une veille et une présence intermittente dans ce pays que nous aimons grâce à des missions ponctuelles. Nous avons pu largement injecter les leçons tirées de la gestion du séisme de 2010 dans celle du séisme de 2015 au Népal. Nous avons également continué nos travaux au Sahel, avec malgré tout une présence plus réduite par rapport à 2014. Certains travaux, comme les évaluations pour le PAM ou nos travaux sur Ebola, nous on néanmoins permis de rester ancrés dans un certain nombre de pays de la sous-région, et le Groupe URD continue d’apporter une attention particulière à cette zone fragile. Nous avons aussi démarré plusieurs chantiers liés à la crise syrienne et avons suivi celle des réfugiés en Europe qui interroge les capacités et modes d’action des organisations humanitaires et de leurs bailleurs…
Continuer d’apprendre, toujours innover, encore s’améliorer… Pour cela, le Groupe URD a finalisé en 2015 une nouvelle stratégie pour les cinq années à venir. Conçue en continuité du passé, cette stratégie nous fournira les bases permettant d’approfondir nos analyses, de nous ancrer toujours plus dans les réalités du terrain et de voir comment rendre plus opérationnels et utiles les résultats de nos travaux.
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