La prise en compte de ces enjeux est pour le secteur humanitaire une question de cohérence, d’exemplarité et de respect du principe de « ne pas nuire ».

Durant plusieurs mois, les membres du Réseau Environnement Humanitaire ont travaillé à la rédaction d’une lettre d’engagement de réduction des émissions de CO2 des organisations de la solidarité internationale. Pour assumer leurs responsabilités, impulser et donner l’exemple, ACTED, Action contre la Faim, ALIMA, CARE France, Électriciens Sans Frontières, le Groupe URD, Médecins du Monde, Première Urgence Internationale, le Secours Islamique France et Solidarités International – rejoints par le Gret en 2022 – s’engagent à :

  • Mesurer les impacts environnementaux et carbone de leurs actions ;
  • Réduire leur empreinte carbone ;
  • Adapter leur action humanitaire face à ces nouveaux enjeux ;
  • Communiquer ;
  • Entraîner d’autres acteurs pour rehausser l’ambition.

Une déclaration d’engagement co-signée entérine ces décisions qui seront ensuite adaptées au fonctionnement de chaque organisation. Elle a été notamment présentée lors de la table ronde « Climat » de la Conférence Nationale Humanitaire qui s’est tenue le 17 décembre 2020.

Le Réseau Environnement Humanitaire (REH)

étudie ces impacts et propose notamment des outils de sensibilisation à destination des ONG et autres parties prenantes de l’aide internationale. Voir par exemple des affiches téléchargeables pour être utilisée par chacun sur la page du réseau ou les groupes de travail mis en place :

https://www.urd.org/fr/reseau/reseau-environnement-humanitaire/