Auteur(s)
Vincent Pradier
Post-colonialisme, approches décoloniales ou néocolonialisme : quand on aborde l’héritage du fait colonial dans l’histoire et l’agencement du monde moderne et de ses organisations, force est de constater qu’une pluralité d’approches et de concepts cohabitent, articulés entre eux mais souvent mal compris, quand ils ne font pas purement l’objet d’un rejet catégorique d’une partie de la communauté académique et politique, en particulier en France1. Cette pluralité sémantique est en fait révélatrice d’une réalité foisonnante de différentes perspectives, qui ont à la fois marqué le champ académique – dans différentes régions du monde – mais aussi irrigué le champ associatif, militant, celui des mouvements sociaux, etc.
Certains courants, comme les perspectives décoloniales, ont été construits au sein de champs institutionnels plus ou moins structurés. D’autres approches – comme celles qualifiées de postcoloniales – sont en fait plutôt des mises en cohérence a posteriori de travaux et pensées ayant eu en commun des critiques similaires du colonialisme occidental. Les productions diffèrent aussi en fonction des contributions, certaines ayant simplement irrigué le champ académique, quand d’autres ont tenté de diversifier les formats, empruntant à l’art, aux pratiques dites endogènes, etc. Enfin, certains termes renvoient davantage à des dynamiques ou processus sociaux (comme le néocolonialisme) qu’à des concepts analytiques.
Dans le fond, toutes ces approches placent au cœur de l’analyse la critique de l’européocentrisme et son hégémonie épistémique et ontologique – soit la façon dont l’Occident produit et légitime la connaissance, et façonne le rapport au monde, humain et non-humain, qui nous entoure. Elles dévoilent d’une part la tentation qu’a eu (et que continue d’avoir) l’Occident à se dépeindre, quelle qu’en soit la façon, en unique moteur de l’histoire du monde, au détriment de processus historiques propres à chaque ère géographique. D’autre part, elles remettent en cause ce modèle occidental (politique, social, économique et culturel) comme seule trajectoire possible pour les pays non-occidentaux, au détriment de l’hétérogénéité sociale et culturelle de chacun d’entre eux. Cette critique est aujourd’hui vivace, en particulier dans le secteur de la solidarité internationale. D’où vient-elle et quels en sont les enjeux ?
Entre colonialité et pluriversalité, les ONG comme avatars du monde moderne
Plusieurs auteurs décoloniaux de référence, comme les anthropologues Arturo Escobar et Eduardo Restrepo, membres du collectif sud-américain Modernidad / Colonialidad / Decolonialidad (M/C/D)2, se sont ainsi intéressés aux différentes politiques de développement mises en place au sein du monde multilatéral né de la fin de la deuxième guerre mondiale. Ils ont tenté de resituer, par l’analyse d’une histoire politique organisationnelle et gestionnaire profondément teintée du fait colonial, ses héritages multi-dimensionnels (culturels, sociaux, économiques, etc.), à plusieurs niveaux.
L’aide internationale est en effet un modèle de l’ingénierie sociale particulièrement révélateur à la fois de l’influence occidentale sur la conception globale du monde, et des critiques qui lui sont adressées. De fait, si l’on considère une intervention sociale comme un « dispositif d’intervention planifiée, élaboré par des experts, visant à implanter ou modifier des institutions et/ou des comportements dans des contextes variés »3, force est de constater que l’aide internationale s’est concrétisée depuis les années 1950 par pléthore de programmes et de projets particulièrement standardisés – donc pétris de gestion et de modèles voyageurs4 – qui ont prospéré, en particulier dans les pays dits du Sud global.
De manière concomitante, de nombreuses critiques ont été formulées à l’encontre de ces différentes politiques publiques mises en place. Confrontées à un relatif échec quant aux objectifs fixés (un monde sans pauvreté, ou qui « ne laisse personne derrière »5), elles ont à tout le moins rencontré de nombreux écarts entre les interventions telles qu’elles étaient prévues et telles qu’elles se sont déroulées réellement (ce qu’Olivier de Sardan qualifie d’implementation gap). Pour Arturo Escobar, le développement, et les politiques liées, n’est ainsi rien d’autre qu’une invention culturelle issue du monde occidental, qui, tirant son origine dans la colonialité qui a façonné (et continue de façonner) le monde moderne, vise à perpétuer, par la mise en place de dispositifs économiques, sociaux et politiques spécifiques dans les pays appauvris, une conception ethnocentrique et impériale du monde6. Par extension, en tant que fruit de cette modernité teintée du fait colonial, les ONG occidentales (qu’elles soient humanitaires ou de développement) peuvent être porteuses de cette colonialité.
Ce qui matérialise la gestion des ONG – leur langage gestionnaire7 – est en effet particulièrement normalisant (« accompagner » les anciens pays colonisés vers une certaine forme de modernité occidentale). Les approches décoloniales aident alors à comprendre comment ce langage peut parfois être porteur de certaines formes de colonialité, celle-ci consistant « en l’articulation planétaire d’un système de pouvoir “occidental” […] (qui) se fonde sur une infériorisation prétendument naturelle des lieux, des groupes humains, des savoirs et des subjectivités non occidentales »8. Cette colonialité permet de penser l’Occident – et par extension les organisations occidentales (comme les ONG) – non pas comme une aire géographique mais comme une articulation spatiale du pouvoir, inséparable du fait colonial et constitutive de la modernité occidentale. La colonialité est plurielle : savoir, pouvoir, être, genre et nature, et elle forme « le mode de domination le plus général dans le monde actuel »9, perceptible dans les différentes inégalités et processus de domination qui structurent l’architecture internationale : inégalités d’accès aux ressources, inégale répartition des pouvoirs politiques et économiques, inégalités en termes d’accès aux droits, etc.
Les approches décoloniales proposent aussi un agenda positif : elles arguent de l’existence non pas d’une seule forme occidentale de rationalité, mais de plusieurs formes de rationalité, ancrées dans des histoires, des dynamiques sociales et culturelles qui peuvent différer. Sans pour autant essentialiser les cultures et les groupes d’individus, elles proposent de penser une pluriversalité, dans laquelle les différents mondes ne sont pas « complètement séparés, […] (mais) au contraire complètement interconnectés bien que dans des conditions inégales de pouvoir »10. L’intérêt de la pluriversalité, c’est qu’elle questionne comment l’universalité occidentale façonne les organisations dans leur fonctionnement, en particulier dans les normes qu’elle construit et mobilise. Elle aide ensuite à appréhender différentes éthiques de vie et différentes façons de penser, et donc d’analyser des dynamiques sociales au prisme d’épistémologies qui ne soient pas qu’occidentales : « une épistémologie du sud (qui soit) une nouvelle production et évaluation des connaissances ou savoirs valides, scientifiques ou non »11.
Cette écologie de savoirs, scientifiques et non scientifiques « fondée sur l’idée qu’il n’existe pas de connaissance ou d’ignorance dans l’absolu »12, postule alors que les savoirs sont interdépendants, souvent complémentaires. Appréhender cette pluriversalité dans les pratiques de gestion, c’est comprendre comment « le savoir occidental imposé est combiné à un savoir indigène différent, conduisant à la création d’une version hybride qui indique simultanément l’effet du pouvoir dominant et la résistance à celui-ci »13. Ou formulé différemment, comment les ONG peuvent tout à la fois être porteuses de colonialités et de pluriversalité.
Plusieurs exemples sud-américains peuvent être inspirants. Certains auteurs montrent comment14, en puisant dans la philosophie du buen vivir15, des mouvements comme ceux du Processus des communautés noires en Colombie (PCN) ont réussi, dans des territoires historiquement marqués par les violences coloniales, à construire des formes d’organisations et de communautés pluriverselles, qui ne se réduisent pas dans leur fonctionnement à un simple rapport d’exploitation aux humains et à la nature. Par un long dialogue avec les acteurs du champ développement16, les activistes du PCN se sont vu reconnaître, dans les années 1990, sur leurs territoires d’habitation, des droits fonciers et culturels qui leur permettent, par la défense de leurs modes de vie et de leurs ressources, de construire une unité géographique17, dont le projet narratif – el proyecto de vida – « permet de promouvoir un […] développement compatible avec son environnement »18.
Vers une gestion pluriverselle de la transition écologique par les ONG ?
Les approches décoloniales et leurs différents concepts nous semblent particulièrement pertinents à mobiliser pour appréhender la gestion des nécessaires transitions écologiques et sociales qu’appellent le changement climatique anthropique, c’est-à-dire causé par les humains, et ses conséquences. Les pays les plus impactés par celui-ci sont et seront les pays anciennement colonisés19, et donc ceux les plus concernés par l’aide internationale. Ce faisant, et partant du principe que les ONG internationales sont toutes, pour la plupart, issues des pays historiquement les plus responsables du changement climatique, il peut être utile de penser une écologie décoloniale qui fait de « la fracture coloniale, l’enjeu central de la crise écologique, […] (découlant) du constat que les pollutions, les pertes de biodiversité de même que le réchauffement climatique sont les traces matérielles de cet habiter colonial de la Terre, comprenant des inégalités sociales globales »20.
L’écologie décoloniale considère en effet la Terre comme « le socle d’un monde où les systèmes physico-chimiques, […] sont des arrangements intrinsèques aux dominations coloniales, raciales et misogynes des humains et non-humains, tout autant qu’aux luttes contre celles-ci »21. En articulant l’analyse des changements environnementaux aux inégalités léguées par la constitution coloniale de la modernité occidentale, elle permet ainsi de comprendre comment se structurent, en dehors de l’Occident, des formes de résistance à celui-ci, comme tout autant de gestions alternatives de l’enjeu écologique. Il est donc intéressant d’analyser les modèles organisationnels déployés dans des contextes particulièrement révélateurs de la « double fracture coloniale et environnementale de la modernité »22, comme ceux des ONG, c’est-à-dire marqués par l’histoire coloniale et très affectés par le changement climatique anthropique. Cela peut permettre d’identifier des pratiques de gestion potentiellement pluriverselles, capables d’intégrer des ontologies non-occidentales ; soit des pratiques qui ne soient pas seulement caractérisées par des rapports d’exploitation entre humains et non-humains, et destructrices du vivant, et donc plus soutenables.
Afin d’illustrer l’intérêt de ces approches décoloniales pour la gestion des transitions, nous proposons de partager ici quelques résultats de recherche sur la capacité des ONG à concilier impératif humanitaire et transition écologique23. Conscientes de la nécessité de transformer leurs modèles organisationnels, plusieurs grandes ONG françaises se sont ainsi engagées en décembre 2020 à réduire de 50 % leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) à l’horizon 2030, arguant que « les actions des organisations de solidarité, aussi cruciales soient-elles, peuvent générer des impacts environnementaux et climatiques »24. En menant des monographies sur les pratiques de gestion dédiées de plusieurs de ces ONG se déployant au Burkina Faso et au Sénégal (anciennes colonies françaises), nous montrons la capacité des approches décoloniales à révéler, dans leurs pratiques, tout à la fois leur colonialité, révélatrice de la double fracture coloniale et environnementale de la modernité, et leur caractère pluriversel.
D’une part, les différents outils mobilisés par ces ONG sont porteurs, pour certains, de fortes colonialités. Ils sont profondément ancrés dans une conception occidentale de la gestion, qui se matérialise par nombre d’indicateurs quantitatifs, de process et de normes, pensés depuis les sièges européens et déployés sur les deux territoires. En résultent des problèmes d’applicabilité dans leur mise en œuvre, en termes d’acceptabilité par les personnels non-occidentaux des ONG, d’accessibilité des données demandées et de fiabilité de ce qui est produit. D’autre part, la colonialité se retrouve aussi dans certaines postures adoptées par les ONG, notamment dans le dénigrement de certains discours et postures de salariés non-occidentaux, au nom de la rationalité scientifique occidentale. Les ONG sont alors actrices de processus de disqualification de savoirs qui ne seraient pas jugés valides a priori. La recherche menée montre cependant que ces nouvelles pratiques sont utiles et utilisées dès lors qu’il est laissé aux équipes sur ces territoires la possibilité, partant de pratiques et savoirs endogènes préalables, de construire leurs propres outillages organisationnels, comme autant de designs pluriversels de gestion25 . Certains mobilisent ainsi des pratiques locales non-occidentales pour adapter, et rendre soutenables, leurs projets de gestion de certaines ressources. D’autres instaurent des règles de fonctionnement permettant de matérialiser une responsabilité différenciée entre occidentaux et non-occidentaux dans certaines pratiques gestionnaires, comme dans l’utilisation de l’avion. Les plus radicales impulsent même des modalités organisationnelles visant à résister à l’injonction normative de l’aide : en instaurant par exemple des « services papiers », en charge de gérer l’hypertrophie administrative propre au secteur, complètement décorrélée du reste de l’organisation. Dans ce dernier cas, elles réduisent (en l’assumant) alors l’outillage gestionnaire occidental à un simple (et unique) outil d’échange avec les bailleurs, qui ne dit pas grand-chose de ce que fait vraiment l’ONG.
Ainsi, alors qu’émergent dans le secteur plusieurs appels à « décoloniser l’aide internationale »26, les approches décoloniales peuvent nous aider à comprendre comment la gestion des ONG est tout à la fois porteuse de cet européocentrisme et de ses colonialités afférentes, tout en étant productrice de pratiques alternatives. D’une part, elles permettent de contextualiser les théories de gestion – qui ont parfois tendance à présenter des concepts (concurrence, rentabilité, efficacité) comme allant de soi – car elles véhiculent des valeurs culturelles historiquement et géographiquement situées, et simplifient souvent « des réalités socio-économiques qui ne sont pas occidentales »27. D’autre part, elles appellent, selon la devise zapatiste, à penser un mundo donde quepan muchos mundos28, c’est-à-dire un monde qui, face aux crises multiples auxquelles il est confronté, « (implique) une collaboration entre voix divergentes, sur les types de mondes alternatifs que nous voulons créer »29. C’est particulièrement le cas des pratiques de transition écologique des ONG occidentales, dont la mise en œuvre révèle certainement une double injonction coloniale et environnementale à transiter. Au regard de la capacité ancienne de ces organisations à se réinventer, nul doute qu’elles seront capables d’y répondre.
Vincent Pradier (Chercheur doctorant, et chercheur associé à l’OCCAH, l’observatoire canadien des crises et de l’action humanitaire).
- Pour s’en convaincre, sur ce dernier point, nous invitons par exemple les lecteurs et lectrices à prendre connaissance de la plus ou moins abondante littérature publiée par l’Observatoire du décolonialisme, porté une petite communauté de recherche, relativement allergique aux concepts qui vont être présentés.
- Il s’agit d’un réseau de recherche multidisciplinaire et intergénérationnel d’intellectuels sud-américains, créé à la fin des années 1990, regroupant Outre Escobar et Restrepo, le philosophe argentin Enrique Dussel, le sémiologue argentin Walter Mignolo, le sociologue péruvien Aníbal Quijano ou encore la sociologue péruvienne Catherine Walsh.
- Jean-Pierre Olivier de Sardan, La revanche des contextes. Des mésaventures en ingénierie sociale en Afrique et au-delà, Hommes et sociétés (Paris: Karthala, 2021), 7, https://www.cairn.info/la-revanche-des-contextes–9782811123628.htm
- L’anthropologue Olivier de Sardan décrit les modèles voyageurs comme « toute intervention institutionnelle standardisée […] en vue de produire un quelconque changement social, et qui repose sur un ‘’mécanisme’’ et des ‘’dispositifs’’ censés avoir des propriétés intrinsèques permettant d’induire ce changement dans des contextes de mise en œuvre variés » (Ibid. p.26).
- C’est l’ambition de l’Agenda 2030. C’est un programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté en septembre 2015 par les 193 États membres des Nations unies, et qui fixe 17 objectifs de développement durable (ODD).
- Arturo Escobar, Encountering Development, STU-Student edition (Princeton University Press, 1995), http://www.jstor.org/stable/j.ctt7rtgw
- Les outils du « cycle de projet », le « cadre logique », etc.
- Arturo Escobar et Eduardo Restrepo, « Anthropologies hégémoniques et colonialité », Cahiers des Amériques latines, no 62 (31 décembre 2009): 8, https://doi.org/10.4000/cal.1550
- Aníbal Quijano, « Colonialidad y modernidad/racionalidad », Perú Indígena 13, no 29 (1992): 14. Nous traduisons.
- Arturo Escobar, Autonomie et design: La réalisation de la communalité, trad. par Anne-Laure Bonvalot et Claude Bourguignon-Rougier (Toulouse: EuroPhilosophie Éditions, 2020), 26, https://doi.org/10.4000/books.europhilosophie.948
- Boaventura de Sousa Santos, « Épistémologies du Sud », Études rurales, no 187 (1 août 2011): 38, https://doi.org/10.4000/etudesrurales.9351
- Ibid, p. 39.
- Héla Yousfi, « Le management international, doit-on en finir avec le mythe de l’hybridité culturelle ? Retour sur l’apport des approches postcoloniales et décoloniales », M@n@gement 24, no 1 (30 mars 2021): 16.
- Philippe Colin et Lissel Quiroz, Pensées décoloniales. Une introduction aux théories critiques d’Amérique latine., Zones (La Découverte, 2023), https://www.editionsladecouverte.fr/pensees_decoloniales-9782355221538
- Alberta Acosta, Le Buen Vivir: Pour imaginer d’autres mondes (Les Éditions Utopia, 2018).
- ONG, pouvoirs publics, organisations internationales, etc.
- Le territoire-région du Pacifique.
- Proceso de Comunidades Negras, « Territorio y conflicto desde la perspectiva del Proceso de Comunidades Negras (PCN) » (Cali: Otros Saberes, 29 février 2008), 11, https://otrossaberes.lasaweb.org/uploads/colombia-report_001.pdf. Nous traduisons.
- IPCC, « Climate Change 2021: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Sixth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change » (Cambridge, United Kingdom and New York, NY, USA: Cambridge University Press, 2021), https://doi.org/10.1017/9781009157896
- Malcom Ferdinand, Une écologie décoloniale: penser l’écologie depuis le monde caribéen, Anthropocène (Paris: Éditions du Seuil, 2019), 298.
- Ibid, p. 305.
- Ibid, p. 14.
- Plus d’informations sur ce travail de thèse à ce lien : https://cv.hal.science/vincent-pradier
- Réseau Environnement Humanitaire, « Déclaration d’engagement des organisations humanitaires sur le climat », décembre 2020, https://www.environnementhumanitaire.org/wp-content/uploads/2023/05/DeclarationEngagementONGClimat_2023.pdf
- Op. cit.
- Peace Direct et al., « Time to Decolonise Aid. Insights and Lessons from a Global Consultation », mai 2021, https://www.peacedirect.org/wp-content/uploads/2023/09/PD-Decolonising-Aid_Second-Edition.pdf
- Alexandre Wong, « Chapitre 5. Singularisation et universalisation des pratiques de RSE et de développement durable en Afrique »:, in La recherche enracinée en management (EMS Editions, 2020), 87, https://doi.org/10.3917/ems.kamde.2020.01.0083
- Si plusieurs traductions existent, la traduction française la plus utilisée est la suivante : « un monde où cohabitent plusieurs mondes ».
- Ashish Khotari et al., Plurivers, un dictionnaire du post-développement, Le monde qui vient (Wildproject, 2022), 25.
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