La question de la « relocalisation de l’aide » fut l’un des thèmes centre du Sommet humanitaire mondial. Outre le recours plus fréquent aux acteurs du Sud et le renforcement de leurs capacités, cette approche prônant un travail avec et au travers des institutions nationales implique des enjeux tels qu’une meilleure prise en compte de l’environnement institutionnel des pays d’intervention, ainsi que l’accès par les acteurs du Sud aux financements internationaux, et à une meilleure visibilité.

Le Groupe URD réalisera ainsi un diagnostic préliminaire aux futures actions de l’institut Bioforce soutenues par la Région. Ce diagnostic se concentrera sur la ville de Tripoli ainsi que sur les communes environnantes. Il appartiendra au Groupe URD de recenser les modalités de la relocalisation, telle qu’elle est mise en œuvre actuellement, de déterminer comment ces initiatives sont perçues par les acteurs locaux, et si elles sont en adéquation avec leurs attentes et leurs besoins. Il s’agira enfin d’identifier d’éventuels risques propres à une implication et un soutien aux acteurs locaux dans le contexte tripolitain et les mesures de mitigation apportées le cas échant.

Les conclusions de cette étude seront rendues publiques dans les premiers mois de l’année 2017.