Financé par

Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR)

Si le concept de résilience est désormais omniprésent dans l’action humanitaire et de plus en plus opérationnalisé, la mesure concrète de la résilience ou de la performance des programmes de renforcement de la résilience demeure complexe et se confronte à de nombreuses difficultés (définition et étendue de la résilience, niveau d’analyse, question de standardisation, etc.).

Pour la FICR, la résilience se définit comme « La capacité des individus, des communautés, des organisations ou des pays exposés à des catastrophes et des crises et aux facteurs de vulnérabilité sous-jacents à : anticiper, réduire l’impact, faire face, et se relever des effets de l’adversité sans compromettre le potentiel de développement à long terme ».

La résilience aux chocs et aux stress est le résultat d’un processus complexe et multiforme, qui doit être analysé à des niveaux différents mais interconnectés, impliquant les individus, les communautés, les acteurs nationaux ainsi qu’internationaux. Elle est aussi fortement influencée par des facteurs externes et institutionnels.

Ainsi, la résilience communautaire peut être mesurée par l’impact des activités de renforcement de la résilience sur les communautés ou le stade de progression vers la résilience. Ceci pose la question de quand mesurer : à l’étape finale (impact sur les communautés) ou durant le processus de construction de la résilience ? Parallèlement, il est essentiel que les mesures de la résilience soient contextualisées et relatives à des risques spécifiques.

L’objectif de la présente étude intitulée « Community Resilience Performance Measurement Methodology and Standard Indicators » fut de :

  • Analyser les principales théories et pratiques liées à la mesure de la résilience communautaire, dans le cadre de la réflexion interne de la FICR quant à sa feuille de route sur la résilience ;
  • En tirer des leçons, et proposer une méthodologie (outils, standards, indicateurs, etc.) pour mesurer les capacités de résilience (au niveau communautaire) et évaluer l’efficacité des activités qui visent au renforcement de la résilience.

Réalisé par

VL
Valérie Léon

Chargée de recherche et d’évaluation (depuis 2012)

Bonaventure Sokpoh

Chargé de recherche Sécurité alimentaire et référent Sahel (2001-18)